Sommaire
I) Gilet de sauvetage
II) Balise de détresse
III) Les radeaux de survie
IV) Dispositif homme à la mer
V) Compas magnétique
VI) Les VHF
VII) Les systèmes AIS
IX) La pharmacie à bord
X) Harnais et longe
XI) équipement complémentaire
Guide : la sécurité en mer, les indispensables
Partir en mer, c’est l’appel de l’aventure, de la liberté, de l’évasion… Mais c’est aussi un environnement où la sécurité ne doit jamais être prise à la légère. La mer peut être aussi belle qu’imprévisible, et chaque année, de nombreux incidents pourraient être évités avec un bon équipement et une préparation adéquate.
Chez Comptoir Nautique, nous savons qu’un bateau bien préparé est la meilleure assurance pour naviguer l’esprit tranquille. Que vous soyez plaisancier occasionnel, amateur de sports nautiques ou marin aguerri, ce guide a été conçu pour vous aider à faire les bons choix.
Nous avons rassemblé les 10 équipements essentiels pour une navigation sécurisée. Du gilet de sauvetage à la VHF, en passant par les balises de détresse et les harnais de sécurité, chaque élément joue un rôle crucial à bord. Ce n’est pas une simple liste : c’est une base indispensable pour votre sécurité, celle de vos équipiers, et même celle des autres navigateurs autour de vous.
En bateau il est impératif de pouvoir :
- Sécuriser les personnes
- Communiquer et signaler une détresse
- Sécuriser le navire
- Se repérer et naviguer

I) Gilet de sauvetage
II) Balise de détresse
III) Les radeaux de survie
IV) Dispositif homme à la mer
V) Compas magnétique
VI) Les VHF
Guide : la sécurité en mer, les indispensables
Partir en mer, c’est l’appel de l’aventure, de la liberté, de l’évasion… Mais c’est aussi un environnement où la sécurité ne doit jamais être prise à la légère. La mer peut être aussi belle qu’imprévisible, et chaque année, de nombreux incidents pourraient être évités avec un bon équipement et une préparation adéquate.
Chez Comptoir Nautique, nous savons qu’un bateau bien préparé est la meilleure assurance pour naviguer l’esprit tranquille. Que vous soyez plaisancier occasionnel, amateur de sports nautiques ou marin aguerri, ce guide a été conçu pour vous aider à faire les bons choix.
Nous avons rassemblé les 10 équipements essentiels pour une navigation sécurisée. Du gilet de sauvetage à la VHF, en passant par les balises de détresse et les harnais de sécurité, chaque élément joue un rôle crucial à bord. Ce n’est pas une simple liste : c’est une base indispensable pour votre sécurité, celle de vos équipiers, et même celle des autres navigateurs autour de vous.
En bateau il est impératif de pouvoir :
- Sécuriser les personnes
- Communiquer et signaler une détresse
- Sécuriser le navire
- Se repérer et naviguer
Gilets de sauvetage : votre premier réflexe sécurité
S’il y a un équipement qu’on ne devrait jamais oublier à bord, c’est bien le gilet de sauvetage. Indispensable, il peut littéralement faire la différence entre la vie et la mort en cas de chute à l’eau. Et pourtant, tous les gilets ne se valent pas : bien le choisir, c’est garantir sa sécurité et celle de son équipage.
Quels sont les différents types de gilets ?
Le gilet à flottabilité permanente
Ce type de gilet est conçu avec une mousse intégrée qui assure une flottabilité immédiate, sans système de déclenchement. Autrement dit, il flotte tout le temps, ce qui en fait un choix très rassurant, notamment pour les enfants ou les personnes peu à l’aise avec la mer.
- Idéal pour les eaux calmes : parfait pour les sorties en kayak, paddle, pêche ou voile légère, où les risques de chute sont faibles et les secours proches.
- Facile à entretenir : aucun système mécanique, pas de bonbonne de CO2 à vérifier — il se rince à l’eau douce et c’est tout.
- Prix attractif : c’est souvent le modèle le plus abordable, ce qui le rend accessible à tous, même pour équiper toute la famille.


Gilet autogonflant
Moderne et discret, ce gilet est équipé d’un système de gonflage automatique ou manuel. En cas de chute à l’eau, il se déclenche seul (via une cartouche de CO₂), ou peut être activé manuellement selon le modèle.
- Confort au porté : son design est plus compact que les modèles en mousse. Il se fait presque oublier, même pendant de longues heures en mer.
- Polyvalent : il convient à tous les types de navigation, mais il est fortement recommandé pour la navigation hauturière ou dans des conditions météorologiques changeantes.
- Personnalisable : de nombreux modèles incluent une sangle sous-cutale, une lumière stroboscopique, une capuche anti-vagues ou une poche pour balise AIS/MOB.
- De la norme européenne ISO 12402.
- Du règlement européen UE 2016/425 sur les EPI (Équipements de Protection Individuelle)
Comment bien choisir son gilet de sauvetage ?
Choisir le bon gilet de sauvetage dépend de plusieurs facteurs, tels que le type de navigation, les conditions en mer, la taille et le poids de l’utilisateur. La flottabilité d’un gilet s’exprime en Newton (N).
Voici les 3 critères clés à considérer :
- Poids et taille de l’utilisateur : un bon ajustement est crucial. Un gilet mal adapté peut être inefficace, voire dangereux.
-
Type de navigation :
- Côtière : 50 à 100 N (Newton) de flottabilité suffisent.
- Hauturière : minimum 150 N recommandé, voire 275 N si vous portez des équipements lourds.
- Confort et liberté de mouvement : si vous portez votre gilet longtemps, privilégiez les modèles ergonomiques et légers, comme les autogonflants.

- Une aide à la flottabilité de catégorie 50 N jusqu’à 2 MN d’un abri,
- Un gilet de sauvetage de catégorie 100 N entre 2 et 6 MN d’un abri,
- Un gilet de sauvetage de catégorie 150 N au-delà de 6 MN d’un abri.
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Gilet de sauvetage CrewFit 150N Junior automatique avec harnais
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Les certifications des gilets
Type (certification ISO) | 50 Newtons![]() |
100 Newtons![]() |
150 Newtons![]() |
275 Newtons![]() |
---|---|---|---|---|
Utilisation | Navigation côtière, cabotage, activités de bord de plage. Pour nageurs confirmés. | Navigation côtière et en eaux abritées. Navires à voile et à moteur. | Navigation hauturière. | Navigation hauturière, conditions extrêmes et usage professionnel. |
Type de navire | Canöe-kayak, planche à voile, dériveur léger, ski nautique, jet ski, kitesurf, stand up paddle. | Navires à voile et à moteur. | Navires à voile et à moteur. | Navires à voile et à moteur, vaisseaux industriels et professionnels. |
Performances | N'assure pas le retournement. Assure le maintien hors de l'eau des voies respiratoires pour un porteur conscient. | Assure le retournement en 10 secondes. | Assure le retournement en 5 secondes. | Assure le retournement en 5 secondes, même équipé de vêtements de protection lourds (recommandé en cas de vêtements susceptibles d'emprisonner l'air). |
Couleur | Une ou plusieurs, non imposées. | Couleur réglementaire. | Couleur réglementaire. | Couleur réglementaire. |
Matière réfléchissant | Facultatif | Surface 100 cm² | Surface 300 cm² | Surface 400 cm² |
Sifflet | Facultatif | Obligatoire | Obligatoire | Obligatoire |
Boucle de repêchage | Facultatif | Facultatif | Obligatoire | Obligatoire |
Sangle inguinale | Néant | Utile | Utile | Utile |
Les types de gonflages de gilet
Type de gonflage | La technique : Comment ça marche | Utilisation / Type d'activité | |
---|---|---|---|
![]() |
BUCCAL | Par insufflation d'air | Gonflage d'appoint ou de secours, présent de manière obligatoire sur tous les gilets gonflables. Permet d'ajuster la pression en utilisation et de dégonfler le gilet après percussion. |
![]() |
MANUEL | L'utilisateur tire sur le cordon de percussion. La bouteille est percée, libérant le CO2 dans la chambre à air. | Activités avec immersion fréquente ou répétée (débutant en paddle, marche aquatique cotière, pêche du bord, professionnel de l'aquaculture, ostréiculture...). |
![]() |
AUTOMATIQUE | La cartouche contient un composant hydrosoluble qui se dissout au contact de l'eau, libérant le système de percussion de la bouteille et donc le CO2 vers la chambre à air. | Indispensable si l'utilisateur ne sait pas nager. Très recommandé d'une manière générale, parce qu'il apporte une sécurité optimale : immédiatement opérationnel même en cas d'état d'inconscience lors de la chute de l'homme à la mer. |
![]() |
AUTOMATIQUE PRO-SENSOR | Même fonctionnement que le système automatique. | Même utilisation que le système automatique. Associé à une fenêtre sur la housse du gilet : les voyants sur la tête de percussion permettent de vérifier l'état opérationnel du système rapidement et à tout moment. Indispensable pour les utilisateurs non avertis. |
![]() |
HYDROSTATIQUE HAMMAR | Lorsque le déclencheur est immergé, la soupape hydrostatique s'ouvre. L'eau entre en contact avec une membrane hydrosensible qui déclenche la percussion de la bouteille de CO2. | Activités où le gilet risque d'être soumis à des projections d'eau importantes ou fréquentes (régate, navigation dans des conditions difficiles, ...). Les performances peuvent être restreintes si la soupape n'est pas suffisamment immergée |
Envie d’en apprendre plus sur les gilets de sauvetages ? Consultez notre guide complet : Choisir son gilet de sauvetage
Type de gonflage | La technique : Comment ça marche | Utilisation / Type d'activité |
---|---|---|
Bucal![]() |
Par insufflation d'air | Gonflage d'appoint ou de secours, présent de manière obligatoire sur tous les gilets gonflables. Permet d'ajuster la pression en utilisation et de dégonfler le gilet après percussion. |
Manuel![]() |
L'utilisateur tire sur le cordon de percussion. La bouteille est percée, libérant le CO2 dans la chambre à air. | Activités avec immersion fréquente ou répétée (débutant en paddle, marche aquatique cotière, pêche du bord, professionnel de l'aquaculture, ostréiculture...). |
Automatique![]() |
La cartouche contient un composant hydrosoluble qui se dissout au contact de l'eau, libérant le système de percussion de la bouteille et donc le CO2 vers la chambre à air. | Indispensable si l'utilisateur ne sait pas nager. Très recommandé d'une manière générale, parce qu'il apporte une sécurité optimale : immédiatement opérationnel même en cas d'état d'inconscience lors de la chute de l'homme à la mer. |
Pro-sensor![]() |
Même fonctionnement que le système automatique. | Même utilisation que le système automatique. Associé à une fenêtre sur la housse du gilet : les voyants sur la tête de percussion permettent de vérifier l'état opérationnel du système rapidement et à tout moment. Indispensable pour les utilisateurs non avertis. |
Hammar![]() |
Lorsque le déclencheur est immergé, la soupape hydrostatique s'ouvre. L'eau entre en contact avec une membrane hydrosensible qui déclenche la percussion de la bouteille de CO2. | Activités où le gilet risque d'être soumis à des projections d'eau importantes ou fréquentes (régate, navigation dans des conditions difficiles, ...). Les performances peuvent être restreintes si la soupape n'est pas suffisamment immergée |
BALISES DE DÉTRESSE : VOTRE LIEN AVEC LES SECOURS
Différences entre balise EPIRB, PLB, AIS
En cas d’urgence en mer, pouvoir alerter les secours rapidement et précisément est essentiel. C’est là qu’interviennent les balises de détresse : elles permettent de transmettre un signal d’alerte avec votre position, même en pleine mer, même sans réseau. Ce sont des équipements vitaux à bord.
Il existe principalement 3 types de balises :
- Les balises EPIRB (Emergency Position Indicating Radio Beacon)
- Les balises PLB (Personal Locator Beacon)
- Les balises AIS (Automatic Identification System)
Balise EPIRB
La balise EPIRB (Emergency Position Indicating Radio Beacon) est conçue pour un usage maritime. Elle est souvent fixée au bateau, et se déclenche automatiquement au contact de l’eau ou manuellement.
Une balise EPIRB doit être programmée avec le code MMSI (Maritime Mobile Service Identity) qui est un identifiant numérique à 9 chiffres propre à votre bateau. Lorsque vous activez votre EPIRB, le code MMSI est envoyé à la station de coordination des secours, pour permettre de vous identifier.
Caractéristiques :
- Transmission satellite (406 MHz + 121,5 MHz) avec coordonnées GPS précises.
- Portée mondiale.
- Autonomie d’au moins 48 heures.
- Obligatoire pour les navigations au-delà de 60 milles d’un abri.


Balise PLB
La balise PLB (Personal Locator Beacon) est plus compacte, elle est conçue pour un usage individuel, que ce soit en mer ou sur terre. Une PLB intègre un code sérialisé unique. Après l’achat, vous devez enregistrer votre PLB sur le registre national des balises.
- Déclenchement manuel uniquement.
- Autonomie moyenne : 24 heures.
- À porter sur soi (idéale pour kayak, randonnée, sports nautiques).
La balise AIS/MOB
Elle émet un signal capté localement par les navires alentours via le système AIS. Idéale pour un sauvetage rapide en navigation côtière ou à proximité d’autres bateaux (Environ 5 milles).
- Portée d’environ 5 milles.
- Signal envoyé en direct aux VHF/AIS proches.
- Parfaite en complément d’un gilet autogonflant.

DANS QUELLES SITUATIONS UTILISER UNE BALISE ?
Chaque type de balise a ses spécificités. Bien les connaître permet de faire le bon choix selon le type de navigation, le niveau d’isolement et les moyens de communication à bord. Voici les principaux cas d’usage :

EPIRB : Navigation hauturière (au-delà de 60 milles d’un abri)
En pleine mer, les distances sont grandes, les secours éloignés, et les moyens classiques de communication comme la VHF peuvent devenir inopérants. Dans ce contexte, une balise EPIRB est indispensable.
- Pourquoi ? Elle est conçue pour les situations de détresse majeures : naufrage, voie d’eau, abandon du navire…
- Avantage clé : Elle émet automatiquement un signal via satellite vers les centres de coordination des secours.
- À savoir : La présence d’une EPIRB est une obligation légale en navigation hauturière.
PLB : Navigation côtière, sports nautiques ou activités en solo
Lorsqu’on est seul à bord ou que l’on pratique une activité nautique isolée (kayak, kitesurf, paddle, voile légère…), une balise PLB est idéale. Elle est compacte, légère et s’attache facilement à une poche ou à un gilet.
- Pourquoi ? En cas de chute à l’eau, de malaise ou d’accident, elle permet d’alerter les secours même si personne ne vous voit tomber.
- Idéal pour : les navigateurs en solo, les randonneurs en montagne, les passionnés de ski de rando ou de trek en zone blanche.


AIS/MOB : Navigation en équipage ou zones à fort trafic
Les balises AIS/MOB sont conçues pour les interventions rapides, en particulier lorsqu’une personne tombe à la mer dans une zone fréquentée ou à proximité d’un autre navire.
- Pourquoi ? Elles émettent immédiatement un signal vers les appareils AIS et VHF DSC à portée, affichant la position de la personne à l’eau.
- Usage typique : balise intégrée ou clipsée sur un gilet de sauvetage autogonflant, utile en navigation côtière ou en régate.
- Réaction instantanée : l’alerte est reçue par les navires proches, permettant une récupération rapide, sans délai satellite.
En résumé :
EPIRB | PLB | MOB | |
---|---|---|---|
Signal émis | Satellite 406 / 121,5 MHz | Satellite 406 / 121,5 MHz | AIS (& GPS selon modèle) |
Autonomie | 48 heures | 24 heures | 24 heures |
Identification | MMSI | MMSI et/ou Code personnel | MMSI et/ou Code personnel |
Portée | Tout le globe | Tout le globe | 5 milles |
Utilisation | Maritime (pro, plaisance) | Maritime, terrestre (trek...) | Maritime (à proximité) |
Envie d’en apprendre plus sur les balises de détresse ? Consultez notre guide complet : Choisir sa balise de détresse
RADEAUX DE SURVIE : SE PRÉPARER À L’IMPRÉVU
Le radeau de survie est l’équipement ultime de sécurité, celui qu’on espère ne jamais utiliser… mais qu’il est vital d’avoir à bord dès que l’on s’éloigne un peu des côtes. En cas d’abandon du navire, il devient votre seul abri. C’est un refuge temporaire en attendant l’arrivée des secours. Il est donc essentiel de savoir quand l’utiliser, comment le choisir, et ce que dit la réglementation.

QUAND ET COMMENT UTILISER UN RADEAU DE SURVIE ?
Un radeau de survie ne doit être utilisé qu’en dernier recours, lorsque le bateau est en perdition et que rester à bord met en danger la vie de l’équipage. Voici les étapes clés à connaître pour un déploiement rapide et efficace :
Déployer un radeau en 4 étapes simples :
💡 Le radeau doit être rangé dans un emplacement facile d’accès, sur le pont ou dans un compartiment dédié. Ne le laissez jamais enterré sous du matériel.
COMMENT CHOISIR SON RADEAU DE SURVIE ?
Tous les radeaux ne se valent pas : leur conception varie selon le type de navigation et le nombre de personnes à bord.
Les critères à prendre en compte :
- Capacité : de 4 à 12 personnes selon les modèles. Prévoyez toujours une capacité légèrement supérieure pour plus de confort.
- Type de navigation :
- Côtière : radeaux conformes à la norme ISO 9650-2.
- Hauturière : norme ISO 9650-1, plus robuste et mieux équipé (protection contre le froid, éclairage, kit de survie…).
- Conditionnement :
- En sac souple : plus léger et facile à stocker, idéal pour les petites unités.
- En container rigide : plus résistant aux éléments, parfait pour le stockage sur le pont.
- Kit de survie inclus :
- Armement standard (eau, signaux lumineux, trousse de secours).
- Grab Bag recommandé pour compléter avec des éléments personnalisés (nourriture, VHF portable, couverture…).

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Que dit la loi ?
Distance d’un abri | Type de radeau exigé | Norme |
---|---|---|
6 à 60 milles | Radeau côtier | ISO 9650-2 |
Au-delà de 60 milles | Radeau hauturier | ISO 9650-1 (type I) |

Les radeaux de type 1 se divisent en 2 catégories :
- Type I Groupe A : double fond isolant, gonflage de -15 °C à +65 °C.
- Type I Groupe B : simple fond, gonflage de 0 °C à +65 °C.
Envie d’en apprendre plus sur les radeaux ? Consultez notre guide complet : Choisir un radeau de survie
DISPOSITIFS HOMME À LA MER : UN SAUVETAGE RAPIDE
Une chute à la mer est l’un des scénarios les plus critiques en navigation. Chaque seconde compte. Pour maximiser les chances de repérer et récupérer rapidement une personne tombée à l’eau, il existe des dispositifs spécialisés appelés MOB (Man OverBoard).
Qu’ils soient intégrés à un gilet, portés au poignet ou installés sur le bateau, ces systèmes déclenchent une alerte immédiate. Leur rôle : localiser, signaler, et alerter l’équipage ou les secours.
QUELS SONT LES DIFFÉRENTS TYPES DE DISPOSITIFS MOB ?
MOB avec balise AIS
Ce système transmet un signal vers les équipements AIS des navires alentour. Très efficace à proximité d’autres bateaux.
- Portée : environ 5 milles nautiques.
- La balise affiche une cible AIS sur les écrans des bateaux équipés.
- Intégration possible sur certains gilets autogonflants.


MOB avec AIS + DSC
Certaines balises combinent le système AIS avec le DSC (Digital Selective Calling). Lorsqu’elles sont déclenchées, elles :
- Émettent une alerte automatique sur la VHF (canal 70).
- Transmettent la position GPS (si disponible).
- Déclenchent un signal sonore et visuel
Bracelet MOB avec coupe-circuit moteur
C’est une option très utile pour les pilotes de petites unités ou en solo. Il s’agit d’un bracelet connecté sans fil :
- En cas de chute, il coupe le moteur instantanément.
- Une alarme sonore se déclenche à bord.
- Idéal pour les semi-rigides, les runabouts, ou en navigation solitaire.

QUE FAIRE EN CAS D’HOMME À LA MER ?
Voici les bons réflexes à adopter immédiatement :
Si le bateau est à l’arrêt :
- Criez « Un homme à la mer ! »
- Appuyez sur le bouton MOB du GPS.
- Lancez une bouée ou un dispositif flottant.
- Marquez la position (fumigène ou perche IOR).
- Désignez une personne pour garder un contact visuel constant.
Si le bateau est en mouvement :
- Criez l’alerte immédiatement.
- Préparez une ligne ou un dispositif de récupération.
- Ramenez le bateau près de la personne, face au vent, moteur au point mort.
- Remontez-la à bord avec un bout passé sous les épaules.

Manoeuvre de récupération :
En voilier, utilisez la manœuvre en huit, reconnue comme la plus efficace pour revenir rapidement sur un équipier tombé à la mer.

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COMPAS MAGNÉTIQUE : UN INSTRUMENT DE BASE obligatoire
Trop souvent relégué au second plan depuis l’arrivée du GPS, le compas magnétique reste un outil de navigation fiable, autonome et immédiat, notamment en cas de défaillance électronique.
- Indépendant du courant et des satellites
- Utile pour donner un cap d’urgence ou maintenir une route simple
- Outil pédagogique et formateur pour tout navigateur
CE QUE DIT LA RÉGLEMENTATION
Depuis l’arrêté du 11 octobre 2024 de la Division 240, un compas magnétique est obligatoire à bord des navires naviguant au-delà de 2 milles d’un abri. Il doit :
- Être fixe, étanche et visible depuis le poste de barre
- Être de classe A ou B et correctement compensé
- Disposer d’un éclairage pour la navigation de nuit
- Fonctionner sans source d’énergie, à l’exception de l’éclairage
Un compas conforme aux normes ISO 25862:2019 ou ISO 14227:2001 respecte automatiquement ces exigences.

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VHF MARINE : RESTER EN CONTACT EN TOUTE CIRCONSTANCE
La VHF (Very High Frequency) est bien plus qu’un simple moyen de communication : c’est un outil de sécurité essentiel en mer. Elle permet d’entrer en contact avec d’autres navires, de recevoir les bulletins météo, et surtout, d’alerter rapidement les secours en cas d’urgence.
Contrairement au téléphone mobile, la VHF fonctionne même hors réseau, via des canaux maritimes dédiés, avec une portée adaptée à la navigation.
VHF FIXE OU VHF PORTABLE : QUEL MODÈLE POUR QUEL USAGE ?
VHF fixe
- Installée à bord, reliée au système électrique du bateau.
- Puissance d’émission jusqu’à 25W pour une portée de 20 à 25 milles.
- Antenne externe (souvent en tête de mât) pour une couverture maximale.
- Souvent équipée du DSC (Appel Sélectif Numérique) pour lancer un SOS avec votre position GPS.
Recommandée pour tous les bateaux à moteur ou voiliers pratiquant la navigation semi-hauturière ou hauturière.


VHF portable
- Compacte, légère, souvent étanche et flottante.
- Puissance limitée (1 à 6W), portée d’environ 5 à 8 milles.
- Idéale comme VHF de secours ou pour les embarcations légères (kayak, dériveur, annexe).
- Certains modèles incluent un GPS et la fonction DSC (Digital Selective Calling) ou ASN (Appel Sélectif Numérique).
Parfaite pour les petits bateaux, les sports nautiques ou comme back-up d’une VHF fixe.
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Que dit la loi ?
- Navigation côtière (300m à 6 milles d'un abri) : VHF obligatoire pour les embarcations à propulsion humaine ou de location.
- Navigation semi-hauturière (6 à 60 milles d’un abri) : VHF fixe obligatoire.
- Navigation hauturière (au-delà de 60 milles) : VHF fixe couplé à une VHF portable étanche obligatoires.
Une formation est elle requise ?
Pour l’utilisation des radios VHF, le Ministère de la mer indique :
- VHF portable sans ASN (Appel Sélectif Numérique) et puissance maximale de 6 watts : Aucune certification n’est requise.
- VHF portable avec ASN ou VHF fixe (avec ou sans ASN) : Une certification, telle que le CRR (Certificat Restreint de Radiotéléphoniste) ou le permis plaisance, est obligatoire.
En eaux internationales, le CRR est requis pour toutes les VHF

Utilisation de la VHF en cas d’urgence
Sur la VHF, le canal 16 est réservé à la sécurité et à la détresse (fréquence 156,800 MHz). C’est le canal d’appel et de veille permanent.
Les trois niveaux d’alerte :
- MAYDAY : danger immédiat pour la vie humaine (ex : homme à la mer, feu à bord, chavirage…).
- PAN PAN : situation urgente mais sans danger vital immédiat (panne moteur, blessure, problème de gouvernail…).
- SÉCURITÉ : message de sécurité à tous les navires (danger à la navigation, météo dangereuse…).

FONCTIONNALITÉS AVANCÉES DES VHF : ALLER PLUS LOIN EN SÉCURITÉ
Les radios VHF modernes ne se limitent plus à transmettre la voix : elles intègrent des technologies qui renforcent considérablement la sécurité à bord. Voici ce qu’il faut savoir pour tirer pleinement parti de votre équipement.
Fonction ASN (appel sélectif numérique)
La fonction ASN (ou DSC pour Digital Selective Calling en anglais) permet d’envoyer automatiquement un appel de détresse numérique contenant :
- Votre identité (numéro MMSI)
- Votre position GPS (si la VHF est connectée à un GPS ou en possède un intégré)
- La nature de l’urgence
Cet appel est émis sur le canal 70, puis relayé aux CROSS (centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage) et aux navires à proximité.

Avantages de l’ASN :
- Gain de temps précieux en situation critique.
- Transmission automatique des informations vitales sans avoir besoin de parler.
- Meilleure précision pour localiser le navire en détresse.
Important : Toute VHF ASN doit être enregistrée avec un numéro MMSI (Maritime Mobile Service Identity), délivré par l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences).
MMSI des cross en France Métropolitaine
Voici les codes MMSI des principaux CROSS français, utiles pour programmer vos équipements :
CROSS | MMSI |
---|---|
CROSS Etel | 002275000 |
CROSS Gris-Nez | 002275100 |
CROSS Jobourg | 002275200 |
CROSS Corsen | 002275300 |
CROSS La Garde | 002275400 |
Interconnexion NMEA2000
De nombreux modèles récents de VHF fixes proposent une connexion NMEA2000. Cela permet de partager des données entre tous les instruments électroniques du bord :
- Position GPS
- Profondeur, vitesse, cap
- Données moteur
- Alerte « Homme à la mer » (MOB)
Les informations apparaissent directement sur l’écran de la VHF, offrant un accès centralisé et pratique.

Fonction GPS intégré
De plus en plus de VHF (fixes et portables) intègrent un récepteur GPS :
- Envoi automatique de la position précise lors d’un appel de détresse ASN.
- Possibilité d’enregistrer des waypoints (points de passage) pour la navigation.
- Fonction « Homme à la Mer » (MOB) : enregistre immédiatement la position en cas de chute.
Un GPS intégré sur la VHF, c’est plus d’autonomie, plus de réactivité, et un gain de sécurité, notamment si votre traceur principal tombe en panne.
Pour en savoir plus sur les VHF, consultez nos articles de blog : Choisir sa VHF fixe et Choisir sa VHF portable
SYSTÈME AIS : MIEUX VOIR ET ÊTRE VU
L’AIS (Automatic Identification System) est aujourd’hui un outil incontournable pour la sécurité en mer.
Il permet aux navires d’échanger automatiquement des informations essentielles pour être vus et repérer les autres, réduisant ainsi les risques de collision, surtout en zone à fort trafic.
Comment fonctionne l’AIS ?
L’AIS utilise des fréquences radio pour transmettre en temps réel des données importantes entre les navires et les stations côtières :
- Position GPS (latitude/longitude)
- Cap et vitesse du navire
- Identité du bateau (nom, numéro MMSI)
- Type et statut du navire (à quai, en route, au mouillage…)
Les informations sont actualisées toutes les secondes à quelques minutes selon la classe d’équipement utilisée.

Type d'AIS | Utilisation | Caractéristiques principales |
---|---|---|
AIS Classe A | Navires commerciaux > 300 tonneaux, ferries, passagers | Émissions puissantes (12,5 W), données complètes, transmissions fréquentes |
AIS Classe B | Bateaux de plaisance et petits navires | Émissions limitées (2 W), moins d'informations transmises, adapté à la plaisance |
AIS Classe B+ (ou B SOTDMA) | Plaisance hauturière, semi-professionnels | Meilleure priorité d'émission que le Classe B standard, puissance augmentée (5 W) |
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Pourquoi l’AIS améliore votre sécurité ?
- Évitement des collisions : en visualisant en direct les autres navires et leur trajectoire, vous pouvez anticiper et ajuster votre route.
- Navigation en zone dense : ports, chenaux, zones à fort trafic… l’AIS vous aide à garder un œil sur tout ce qui bouge autour de vous.
- Recherche et sauvetage : en cas d’urgence, l’AIS facilite la localisation rapide d’un navire en détresse.
- Balises MOB AIS : couplées aux gilets, elles permettent de localiser instantanément une personne tombée à la mer en envoyant sa position sur les écrans AIS voisins.

FEUX DE NAVIGATION : ÊTRE VISIBLE DE NUIT
En mer, la nuit ou par faible visibilité, être vu est tout aussi important que voir. Les feux de navigation sont obligatoires pour tous les bateaux, dès que la navigation s’effectue dans des conditions de visibilité réduite.
Ils permettent de signaler votre présence, votre cap et votre type de navire aux autres usagers de la mer, afin d’éviter toute collision.
LES DIFFÉRENTS TYPES DE FEUX DE NAVIGATION
Type de feu | Position | Couleur | Angle de visibilité |
---|---|---|---|
Feu de mât | En tête de mât (ou sur le tableau de bord pour les moteurs) | Blanc | 225° vers l'avant |
Feu de poupe | À l'arrière du bateau | Blanc | 135° vers l'arrière |
Feu de bâbord | À gauche (vue vers l'avant) | Rouge | 112,5° |
Feu de tribord | À droite (vue vers l'avant) | Vert | 112,5° |
Feu tout horizon | N'importe où visible à 360° | Blanc | 360° |

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COMMENT UTILISER CORRECTEMENT LES FEUX ?

Feux de navigation pour
voiliers jusqu’à 20 m
1 x feu bâbord rouge
1 x feu tribord vert
1 x feu de poupe

Voilier de longueur inférieure à
20 m faisant route à voile
1 x fanal tricolore tout-horizon

Voiliers de moins de 7 mètres
(ou petits bateaux à moteur)
Si aucun feu ne peut être monté
1 x lampe torche ou projecteur à main

Bateaux à propulsion
mécanique de 12 m et plus
1 x feu de tête de mât blanc à l’avant
1 x feu bâbord rouge
1 x feu tribord vert
1 x feu de poupe

Bateaux à propulsion
mécanique de moins de 12 m
1 x feu tout-horizon blanc
1 x feu bâbord rouge
1 x feu tribord vert

PHARMACIE DE BORD : PREMIERS SOINS À PORTÉE DE MAIN
En mer, les secours peuvent mettre du temps à arriver. Une blessure, une brûlure ou un malaise doit pouvoir être traité rapidement à bord.
Disposer d’une pharmacie de bord adaptée est donc indispensable pour la sécurité de l’équipage.

Évaluer le niveau d’urgence en pratiquant un bilan des fonctions vitales :
- Le patient est-il conscient, est-ce qu’il parle ?
- Le patient respire-t-il ?
- Le patient est-il normalement coloré ?
- Si la réponse à l’une de ces questions n’est pas normale, il s’agit d’une situation d’urgence.
En cas d’urgence, contactez immédiatement les secours en appelant le CROSS qui vous mettra en relation avec le Médecin du Centre de Consultations Médicales Maritimes (CCMM).
POURQUOI AVOIR UNE PHARMACIE DE BORD ?
- Fournir les premiers soins en cas d’accident.
- Stabiliser un blessé en attendant l’arrivée des secours.
- Gérer les petits incidents sans gravité (coupures, brûlures, entorses…).
- Être prêt en cas de problème médical lors de longues navigations.

QUEL CONTENU POUR UNE PHARMACIE DE BORD ?
Selon la Division 240 (sécurité maritime française), certains éléments sont recommandés, notamment pour la navigation hauturière (>6 milles d’un abri) :
Équipement de base | Utilisation |
---|---|
1 Paquet de 5 compresses de gaze stériles, taille moyenne | Nettoyer et protéger les plaies |
Chlorhexidine en solution locale - 5 ml à 0,05% | Désinfecter les blessures |
1 Coussin hémostatique (type CHUT) | Contrôler une hémorragie |
1 Rouleau de 4 m de bande auto-adhésive (largeur 10 cm, type Coheban) | Fixer les compresses ou immobiliser un membre |
1 Boîte de pansements adhésifs stériles et étanches en 3 tailles | Soigner rapidement petites plaies et coupures |
10 Paires de gants d’examens non stériles | Se protéger lors des soins et éviter les contaminations |
1 Rouleau de sparadrap | Maintenir pansements et compresses |
1 Flacon de 75 ml de gel hydroalcoolique | Assurer l'hygiène des mains en milieu marin |
1 Couverture de survie | Protéger contre l’hypothermie en cas d'accident |
Tout complément de la trousse de secours est laissé à l’initiative du chef de bord
Quelques produits supplémentaires à intégrer à la trousse de secours :
- Anti-douleur
- Paire de ciseaux à bout rond
- Anti-diarrhéique
- Solution de réhydratation orale
- Crème contre les chocs
- Crème contre les brûlures
- Collyre antiseptique
- Sérum physiologique

- -18,32 €
HARNAIS ET LONGES : SE DÉPLACER À BORD EN TOUTE SÉCURITÉ
En navigation, surtout par mauvais temps, le risque de chute par-dessus bord est réel.
Les harnais et longes de sécurité permettent de rester attaché au bateau et d’assurer la sécurité des équipiers lorsqu’ils se déplacent sur le pont.
Sur un voilier ou même un bateau moteur, leur usage est un réflexe vital dès que la situation devient instable.
POURQUOI UTILISER UN HARNAIS ET UNE LONGE ?
- Prévenir les chutes à la mer : rester connecté au bateau en permanence.
- Se déplacer en sécurité : même lors de manœuvres difficiles ou sur un pont glissant.
- Navigation par mauvais temps : vagues et vents forts augmentent les risques de perte d’équilibre.
- Navigation nocturne : visibilité réduite = danger accru.
- Navigation hauturière : en haute mer, tomber à l’eau, même attaché, peut être fatal sans dispositif adéquat.
- Travail en hauteur : Lorsqu’il est nécessaire de monter sur le mât, l’utilisation d’un harnais de sécurité ou une chaise de mat est essentielle pour éviter les chutes graves.


À noter : en navigation hauturière (> 6 milles d’un abri), la Division 240 impose d’avoir un harnais et une longe par personne à bord.
- -6,27 €
LES DIFFÉRENTS TYPES DE LONGES ET HARNAIS

- Longe simple plate
Une longe simple (sangle en polyester) s’attache au harnais soit avec la boucle soit avec un mousqueton. L’autre extrémité dispose d’un mousqueton pour s’accrocher à la ligne de vie. La longueur standard est de 2 mètres.

- Longe simple élastique
Une longe simple mais plus compacte, permet un
déplacement plus aisé sur le bateau. De la même façon elle dispose d’un mousqueton et d’une boucle ou bien de 2 mousquetons.

- Longe double
La longe double, est constituée d’un point de fixation sur le harnais (un mousqueton ou boucle) et de 2 brins terminés par des mousquetons : ainsi, lorsque vous changez de point d’attache (passage d’une ligne de vie à une autre par exemple), vous restez en permanence accroché au bateau.

- Ligne de vie
Sangle fixée et tendue de la poupe à la proue du bateau qui sert de point d’accroche pour longes. La ligne de vie doit être placée au plus proche de la ligne médiane du bateau.

- Harnais de sécurité
Le harnais de sécurité se porte au niveau du torse. Il est constitué de sangles (bretelles et sangle entourant le torse) et d’un anneau d’attache en inox ou en polyester certains gilets de sauvetage intègrent aussi une boucle de harnais.
ÉQUIPEMENTS COMPLÉMENTAIRES : POUR ALLER PLUS LOIN
Au-delà des équipements réglementaires, il existe de nombreux accessoires qui renforcent la sécurité, la visibilité, et le confort à bord. Ce matériel peut s’avérer indispensable en cas d’imprévu ou de situation d’urgence, même lors de navigations côtières.
LES ÉQUIPEMENTS COMPLÉMENTAIRES INDISPENSABLES
Équipement | Utilité principale |
---|---|
Jumelles marines avec compas | Observer les navires, côtes, bouées à distance. Navigation de précision. |
Bouée fer à cheval avec feu flottant | Repérer et assister une personne tombée à la mer. Flottabilité immédiate. |
Perche IOR (International Orange Rescue) | Permet de marquer visuellement la position d’un homme à la mer, surtout de nuit. |
Feux à main rouges et fusées parachute | Signal visuel de détresse en cas de problème. Indispensable si VHF ou balise inopérante. |
Miroir de signalisation | Reflète la lumière du soleil pour signaler sa position à distance. Léger, compact et sans batterie. |
Projecteur LED ou lampe flash | Améliore la visibilité nocturne, utile pour manœuvrer, chercher un objet ou repérer un danger. |
Seau ou écope | Permet de vider rapidement l’eau embarquée à bord en cas de voie d’eau ou de pluie soudaine. |
Sangle de remorquage | Utile pour remorquer une embarcation ou se faire remorquer soi-même en cas de panne. |
- -14,43 €
POUR UNE PRÉPARATION COMPLÈTE
Même si certains de ces équipements ne sont pas obligatoires selon la Division 240, ils sont fortement recommandés pour :
- Les navigations longues ou isolées
- Les sorties de nuit
- Les zones à fort trafic ou aux conditions météo changeantes
- La navigation en solitaire ou avec des enfants
Anticiper, c’est gagner du temps en situation critique.
Un bon marin ne compte pas que sur la réglementation, mais prépare son bateau pour faire face à l’imprévu.


CONCLUSION : SÉCURITÉ EN MER, UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE
Naviguer en toute sécurité, ce n’est pas simplement cocher une liste d’équipements obligatoires. C’est avant tout une démarche responsable et proactive, qui repose sur la connaissance, la préparation et l’anticipation.
Ce guide vous a présenté les 10 équipements indispensables à bord : du gilet de sauvetage au radeau de survie, de la VHF aux harnais, en passant par les dispositifs MOB, les feux de navigation ou encore la pharmacie.
Mais au-delà des exigences de la Division 240, c’est votre engagement personnel envers la sécurité de votre équipage, de vos passagers et de vous-même qui fait la différence.